Les questionsdes Liégeois

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LE TRACÉ DU TRAM VA-T-IL ÊTRE PROLONGÉ?

Non. Le projet initial prévoyait une liaison Herstal- Seraing. Cependant, il avait été limité par le gouvernement de l’époque au trajet actuel (de Coronmeuse/Bressoux à Sclessin) et ce pour des raisons budgétaires.

Grâce au Plan pour la Reprise et la Résilience validé le 23 juin 2021 par la Commission européenne, le TEC devait étendre la ligne unique comprise dans le projet initial.

Les extensions prévues étaient les suivantes :  

  • L'ajout d'un tronçon supplémentaire entre le site du Standard et la gare routière de Seraing (2,85 km et 4 stations supplémentaires) ;
  • L'ajout d'un tronçon entre la place Coronmeuse et la place Licourt à Herstal (2,9 km et 4 stations complémentaires).

Le 29 août 2024, le Gouvernement wallon a pris la décision d'arrêter les travaux de l'extension vers Herstal et le projet d'extension vers Seraing.

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QUEL EST LE BUDGET ALLOUÉ AU PROJET DU TRAM DE LIÈGE?

Le coût de la conception et de la construction du tram de Liège s’élève à environ 430 MEUR (infrastructure et matériel roulant).

  • De ces 430 MEUR, 38 MEUR sont remboursés trimestriellement à Tram’Ardent (dénommé le « Prestataire ») à partir de la date de mise en service du tram jusqu’à la fin du Contrat en 2050. C’est ce que l’on appelle la redevance d’investissement.

    A cette redevance d’investissement vient s’ajouter une redevance de maintenance. Celle-ci est payée trimestriellement à Tram’Ardent à partir de la date de mise en service du tram jusqu’à la fin du Contrat en 2050 et a pour but de couvrir les petits et les gros entretiens (en ce compris les remplacements de motrices ou de rails). Cette redevance est indexée chaque trimestre sur base des indices de révision de prix définis dans le Contrat.

    Pour chaque kilomètre parcouru par les trams, Tram’Ardent perçoit également une redevance trimestrielle indexée qui couvre les frais de maintenance marginaux.

    Ces trois redevances composent la redevance globale versée trimestriellement à Tram’Ardent et qui s’élève à environ 32 MEUR par an.

    Ces redevances sont également assorties d’un mécanisme de pénalité très contraignant liées à la disponibilité et à la qualité de l’entretien des trams et de l’infrastructure. Les redevances sont ainsi diminuées en cas d’indisponibilité ou de mauvais entretien des trams, en fonction de l’ampleur de la défaillance. A l’extrême, si aucun tram ne peut rouler pour cause de défaillance au niveau de la maintenance, aucune redevance ne sera versée à Tram’Ardent. Tout est ainsi fait de telle sorte que soit mis en œuvre, pour les usagers, un service de qualité.

  • Les 50 MEUR manquants dans l’investissement initial (430 MEUR – 380 MEUR) sont remboursés trimestriellement à Tram’Ardent durant la phase de travaux en fonction de leur état d’avancement. Ces travaux ne rentrent pas dans la redevance globale car ils ne concernent pas directement la ligne de tram. Ce sont principalement des aménagements de voirie connexes mais néanmoins nécessaires à la mise en place de la ligne de tram (réfection de façade à façade, ajout de giratoires, déviation de la circulation, mobilier urbain, lampadaires,…). La maintenance étant réalisée par les propriétaires des voiries, ces travaux ont été exclus de la redevance payée à Tram’Ardent.

Pour des raisons évidentes de confidentialité industrielle et commerciale, nous ne pouvons communiquer davantage de détails quant à la répartition budgétaire relative au projet du tram.

Enfin, l’OTW gère l’ensemble du budget mais a des contacts étroits avec l’ensemble des partenaires impliqués dans le projet (Ville de Liège, Proximus, Voo, Resa, CILE,…).

 

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QUID DE LA POLLUTION SONORE DU TRAM ?

Sur les sections où la voie du tram remplace une bande de circulation de bus, ou réduit le nombre de voies routières, le niveau sonore ambiant a tendance à être réduit. L’un des objectifs d’une ligne de tram est de diminuer le trafic routier en milieu urbain, qui est l’une des principales sources de pollution sonore, engendrée par les bruits de moteur, d’échappement et de roulement.

Plus précisément, pendant la conception générale du tram et de l’infrastructure, Tram'Ardent prend en compte les limites de niveaux de bruit imposées par le cahier des charges et la réglementation afin de faire les choix techniques adéquats. Dans ce cadre, les ingénieurs du projet réalisent notamment des mesures de niveaux de bruit existants, qui permettent d’évaluer l’impact du bruit produit par le tram sur la situation existante.  

Les tramways qui circuleront à Liège sont conçus et fabriqués par l’entreprise CAF. Ces trains répondent aux mêmes normes que ceux fabriqués par Alstom et d’autres concurrents. De plus, ils ont été conçus pour répondre aux exigences du cahier des charges du projet du Tramway de Liège qui, en matière d'impact acoustique, sont plus strictes que la réglementation belge.

Par ailleurs, les tramways CAF circulent à ce jour sur de nombreux réseaux du monde entier avec des niveaux de performance et de qualité similaires à leurs concurrents, en acoustique comme dans les autres domaines techniques.

 

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