Le futur réseauUne opportunité

déclinée en 2 phases

L’arrivée du tram permettra de réorganiser l’ensemble des lignes de bus. Ce ne sera que la première phase d’un ambitieux plan de restructuration de la mobilité liégeoise.

À terme, 4 lignes à Haut Niveau de Service, dénommées BUSWAY, renforceront le réseau liégeois. Pour mener à bien ce projet, des aménagements d’infrastructures seront nécessaires après la mise en service du tram.

L’objectif est de mettre à disposition de tous les Liégeois.es un réseau de transport performant, fiable, attractif, plus vert et interconnecté

Ces projets répondent à la nécessité de maintenir une ville accueillante et respirable sur le plan de la mobilité. En effet, si rien ne change, d’ici 2030, la situation ne fera qu’empirer :
(Source : PUM) 

  • +22% de véhicules/km ;
  • -24% de vitesse moyenne en heure de pointe ;
  • +25 minutes de temps de trajet.

L'une des solutions ? Favoriser le transport en commun.

Grâce à ces différents projets, il sera plus facile d'initier un changement d’habitudes, bénéfique pour tout le monde :

  • amélioration de la qualité de l’air
  • meilleure qualité de vie en ville
  • diminution du bruit routier
  • à plus long terme, véritable impact positif sur le climat.

UNE UTILITE RECONNUE

La vision "FAST" du Gouvernement wallon traduit cette volonté de transfert modal, de même que le "Plan Urbain de Mobilité" de la Métropole liégeoise. 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Portée par le TEC, la réorganisation du réseau, en 2 temps, s’inscrit pleinement dans ce contexte et se base sur :

  • plusieurs études, accompagnées par le bureau de conseils Transamo
  • de nombreux échanges avec différents acteurs de la mobilité dont les Villes et Communes concernées.
Vous vous demandez probablement... Vous vous demandez probablement...

Concrètement, que deviendra mon bus alors ? Où devrais-je le prendre et à quelle heure ?

Ces interrogations sont tout à fait légitimes. Nous ne sommes pas encore en mesure de vous répondre précisément. 

De nombreuses étapes de réflexion, d’échanges et de validation ont été passées ces deux dernières années. De nombreux mois nous séparent encore de la mise en service réelle du tram. D’ici là, le travail va se poursuivre, en collaboration avec nos partenaires de mobilité.

Confronter les principes généraux théoriques du réseau au contexte réel est un travail de longue haleine. 

Par exemple, chaque nouvel arrêt positionné doit faire l'objet d'une analyse  sur le terrain et de demandes d'autorisation d'implantationMême les arrêts existants, soit 4000 au total, doivent faire l'objet d'une vérification géographique minutieuse.

Sur chaque nouveau tronçon desservi, des tests doivent être effectués afin de s'assurer que les infrastructures existantes permettent la circulation de bus de toute taille. 

 

Pour les horaires, la matière se révèle également complexe au vu des impératifs de correspondance avec :

  • le tram
  • les heures d'arrivée ou de départ des trains 
  • les heures de début et de fin de cours des écoles.

Les lignes ont leurs enjeux propres mais elles sont également interconnectées entre elles. A chaque modification, c'est une véritable cascade qui s'enclenche. 

 

Enfin, il n'est pas judicieux de fixer le réseau trop longtemps à l'avance. 

Le réseau est une matière vivante qui évolue tout le temps : les horaires des écoles ou des trains changent, de nouveaux pôles socio-économiques se créent et dès lors, de nouveaux besoins de déplacement se font jour.

Le TEC doit pouvoir conserver la flexibilité de s'adapter à ces nouveaux éléments. 

Bien sûr, le réseau devra être figé à un moment donné afin, notamment, d'être communiqué aux citoyens qui souhaiteront l'emprunter en lien avec la mise en service du tram. Mais même à ce moment-là, un peu avant le lancement du tram, une phase de recalibrage sera nécessaire afin d'être au plus proche des besoins de mobilité réels.